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La construction de mon projet d'année de césure

Photo du rédacteur: Kenan BizouarnKenan Bizouarn

Dernière mise à jour : 23 août 2023

Comme vous avez pu le lire dans la rubrique "A propos" de mon blog. L'objectif numéro 1 de cette année était de réaliser un Master of Sciences en cybersécurité au sein d'une université dans un pays anglophone.

Mon objectif établi, j'ai commencé mes recherches, cela a dû prendre plusieurs semaines pour que finalement, en fonction des prix des universités, leurs localisations, les langues pratiquées dans le pays, les dates de début d'année et la qualité des enseignements, je réussisse à en présélectionner deux.

La première était une université située à Malte et la seconde était en Malaisie à Kuala Lumpur.

Génial ! J'ai toujours voulu découvrir l'Asie, je prends alors contact avec l'université malaisienne nommée Asia Pacific University (APU). J'apprends via différentes recherches que l'université est la meilleure du pays dans le domaine de l'IT et peut effectivement me permettre de réaliser un Master of Sciences in CyberSecurity en un an du 25 juillet 2022 au 25 juillet 2023. Suite à mes premiers contacts avec l'université et les informations que je collecte de mon côté, je décide de les rencontrer lors d'une visioconférence. J'y rencontre alors un "Mentor" (responsable des partenariats et des étudiants francophones au sein de l'université). L'échange se passe bien, je décide alors de candidater à ce Master. Commencent alors les premiers problèmes administratifs, il faut savoir que nous sommes en décembre 2021, soit 8 mois avant la rentrée en présentiel.


Les moments de doute :


Lors de ces recherches en solitaires, j'ai eu beaucoup de doute sur mon projet, est-il réalisable ? Est-ce vraiment une bonne idée de partir à l'aveugle sans agence ou dans une université non partenaire de l'ISEN ? Ne vaut-il pas mieux juste faire une année universitaire sans rechercher un diplôme à la sortie ?


Ces doutes sont normaux et importants, cela m'a poussée à me prévoir des plans de secours en cas d'échec de mon plan A (l'Asia Pacific University).

Je me suis donc inscrit sur le site de AsiaExchange (agence spécialiste dans le domaine des voyages internationaux pour les étudiants) pour prendre contact avec eux et me renseigner sur les différents types d'années de césure qu'il propose en Asie du Sud-Est.

J'ai également candidaté individuellement dans des universités réputées en cybersécurité, mais cette fois-ci en Europe (Suède, Pays-Bas et Allemagne) l'objectif était ici de trouver une année universitaire en cybersécurité me permettant de monter en compétences dans ce domaine, mais en faisant impasse sur un Master et sur la découverte de l'Asie.


Le projet final:


Finalement, j'ai eu la chance de recevoir ma lettre d'acceptation de la part de l'Asia Pacific University de Kuala Lumpur pour le Master of Sciences in Cyber Security, après une dizaine de relances de ma part à l'université.

Cette lettre étant arrivée en mai 2022, soit 5 mois après ma candidature. Pensant que maintenant les démarches allaient se simplifier, je me sentais plus serein sur mon projet d'année de césure. Or, ce n'était que le début des problèmes il faillait maintenant que j'affronte l'EMGS (l'équivalent de l'éducation nationale française). Il devait maintenant m'autoriser à pouvoir venir étudier en Malaisie, pour cela il devait examiner mon cas en particulier. Ne passant ni par une agence, ni par un partenariat pour réaliser ma candidature, ils doivent tout vérifier de A à Z.

J'ai donc dû fournir des équivalences de diplômes, des preuves de la qualité de l'ISEN Brest et le fait qu'elle était reconnue comme école d'ingénieurs en France, or ce système n'existe pas là-bas. Ceci a engendré beaucoup d'incompréhension de leur part et une longue période d'échange. Il y a eu beaucoup de demandes de documents complémentaires, sachant qu'à chaque fois pour le traitement d'un document complémentaire, le délai d'attente était d'au moins 2 semaines.

Cette situation était frustrante pour moi, de plus, les premiers cours commençaient, car nous étions déjà fin juillet 2022. J'ai donc commencé à suivre les cours en distanciel depuis la France durant les nuits, car la Malaisie a 6 heures d'avance sur la France en terme d'horaire (sur l'horaire estival).

Suite à une validation finale de l'EMGS de mon dossier fin août 2022, je devais maintenant réaliser les démarches de Visa étudiant auprès de l'immigration malaisienne, qui n'est pas connue pour être laxiste.

Là encore, je rencontre de nombreuses difficultés, mais à force de persévérance, je parviens à me faire délivrer mon Visa temporaire de 1 mois. Je dois ensuite le valider après une batterie de tests médicaux à faire sur place.

Je peux enfin partir, nous sommes actuellement mi-novembre 2022, je suis maintenant les cours de nuit depuis 4 mois, mon premier semestre est sur le point de se terminer, les examens arrivent à grands pas.

Je décide donc de m'envoler pour la première fois de ma vie, direction la Malaisie, le 19 novembre 2022 et ainsi enfin vivre l'aventure que je prépare maintenant depuis près d'un an.

Arrivé sur place, je comprends rapidement que je ne suis pas au bout de mes surprises, pour obtenir la version finale de mon Visa. Nous devons nous soumettre à une batterie de tests médicaux, visite médicale, radio du thorax, test urinaire

Ces tests sont là pour s'assurer de notre bonne santé, sinon c'est retour à la case départ, directement direction votre pays d'origine. Si tous ces tests sont bons, vous pouvez alors enfin recevoir votre version finale du Visa étudiant, après 2 à 4 semaines d'attente après les tests médicaux.

Mais pourquoi je vous parle de ça ? Je suis déjà sur place, mais le fait est que sans ce Visa final, j'ai interdiction de sortir du territoire malaisien, or j'avais organisé un road trip avec des amis lors des vacances de Noël, aux vacances du Nouvel An chinois, soit sur une durée de 1 mois et demi. Or, d'après les prévisions de l'immigration malaisienne, je devais recevoir mon visa final après mon départ prévu pour ce voyage. Mais avec beaucoup de réussite, je l'ai finalement reçu deux jours avant mon départ.

Si aujourd'hui je devais conseiller sur comment construire un projet comme celui-ci, je dirais qu'il faut être patient, déterminé (ne pas hésiter à secouer le cocotier de temps en temps, en relançant les personnes avec qui vous êtes en contact), communiquer, s'assurer de la compréhension de chaque détail avec ses interlocuteurs (encore plus quand c'est dans une langue étrangère) et prévoir des solutions alternatives.

L'anticipation d'un projet comme celui-ci est très importante, entre le début de mes recherches et la livraison de ma version finale de mon visa, il s'est écoulé 1 an et 3 mois.

Pour conclure, le principal et mon dernier conseil est de croire en soi et toujours persévérer pour atteindre son ou ses objectifs.



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